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Madagascar

Agrifarm veut renforcer son leadership dans le secteur avicole

Le groupe SMTP est spécialisé depuis 1987 dans la transformation de plastique. Mais au fil du temps, il a étendu ses activités aux pièces détachées, à la fabrication de peinture, à la boulangerie et à l’immobilier. Récemment, le conglomérat de 16 entreprises a adopté une nouvelle stratégie de développement tournée vers l’agroalimentaire, notamment l’aviculture. La filière a en effet fortement progressé au cours des cinq dernières années. Actuellement, le pays enregistre près de 35 millions de tête de volailles. Et selon les estimations potentielles, la filière génère annuellement près de 87,7 millions d’euros de chiffre d’affaires. Le groupe a ainsi ouvert Agrifarm en 2011 avec une production initiale de 5 000 poussins de chair. Pour assurer sa croissance et son développement, la société a entrepris d’importants efforts comme l’obtention de la certification ISO 9001-2008. Cela lui a permis d’atteindre une production hebdomadaire de 120 000 poussins et d’être le leader de la filière avec 40% de parts de marché. Et la croissance devrait se poursuivre, selon Fanja Andretseheno, directeur général de l’entreprise qui annonce pour octobre les premiers poussins de ponte sur le marché local. D’ici à 2020, l’objectif est de produire annuellement 1,7 million de poussins de ponte et 10 millions de poussins de chair. De quoi renforcer le leadership de la société en montant à 60% de parts de marché. En parallèle, le groupe va lancer Mabel, une société spécialisée dans la collecte, l’abattage, le conditionnement et la commercialisation de volailles de qualité. Un abattoir sera implanté en périphérie de la capitale. Pour réaliser ses ambitions, Agrifarm compte sur les éleveurs, principalement ses 300 fermes partenaires. Dans ce cadre, l’entreprise poursuivra son appui en fourniture de poussins de bonne race ainsi qu’en expertise et conseils en techniques d’élevage. À terme, la consommation locale de viande de poulet devrait ainsi connaitre une croissance et ne plus stagner à moins de 3 kilos par personne et par an.