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Réunion

Ces vins exceptionnels qui donnent un avant-goût du paradis

Les Réunionnais boivent de plus en plus de vin de qualité. On trouve chez certains cavistes des bouteilles exceptionnelles, comme par exemple du Pétrus, un des cinq vins les plus chers du monde, reconnaissable à son logo représentant saint Pierre et ses clefs.

Les vins de France figurent toujours dans le Top 10 des importations de La Réunion, avec des montants qui ne cessent d’augmenter, passant de 44 millions d’euros en 2014 à 49 millions d’euros en 2017 (soit + 5 millions d’euros en trois ans). À ces 49 millions d’euros de vins venant de France, il faut ajouter ceux d’Afrique du Sud, du Chili, etc. Et il est certain qu’au total, on dépasse allègrement les 52 millions d’euros. Soit plus d’un million d’euros par semaine !
Il y a des vins bas de gamme, des vins haut de gamme et il y a les bouteilles exceptionnelles ; enfin, pas si exceptionnelles que ça puisque certains cavistes de La Réunion arrivent à en avoir quelques-unes en stock. Je parle par exemple du Pétrus, que tout le monde connaît, au moins de nom. À ce propos, sachez qu’il n’existe aucun château au lieu-dit Pétrus et que si on vous demande si vous avez visité le château, attention : c’est un piège !

Pétrus rarissime

Ce vin de la région de Pomerol est réputé pour être l’un des cinq plus chers au monde. Il a acquis ses lettres de noblesses en 1878, quand il a obtenu la médaille d’or à l’exposition universelle de Paris. Le Pétrus a confirmé ses ambitions en conquérant le marché américain dans les années 1960. La production est actuellement de 30 000 bouteilles par an.
Pierrick Grasland a été sommelier au Richemond à Genève et à Covent Garden à Londres, avant de s’installer à La Réunion il y a une vingtaine d’année. Il officie à la Cave de La Victoire et lui aussi note une montée en gamme de la consommation de vin : les Réunionnais voyagent, sont de plus en plus connaisseurs, choisissent des vins de qualité et n’hésitent plus à prendre des Château Margaux, des Château La Tour ou des Mouton Rothshild. 
Il écoule même chaque année quatre ou cinq bouteilles de Pétrus, entre 2 000 et 4 000 euros selon le millésime. Lors de notre passage, Pierrick Grasland disposait notamment d’un 1988, une bouteille rarissime même sur le plan mondial. 

Benoît Vantaux a le goût des voyages. Sa cuisine gastronomique et inventive est une alliance raffinée des saveurs métissées de La Réunion, d’Asie et des produits traditionnels du terroir français.

AIR FRANCE FAIT APPEL AU CHEF RÉUNIONNAIS BENOÎT VANTAUX
La compagnie aérienne donne son envol aux saveurs réunionnaises en faisant appel au propriétaire de L’Atelier de Ben, restaurant réputé de Saint-Denis. Les plats signés par Benoît Vantaux sont proposés, depuis le 1er mai, au départ de la Réunion, aux clients Business et Premium Economy. Des recettes spécialement créées pour Air France :
Marmite de Ben : bisque de crustacés à la façon d’un cari créole, camarons, espadon, chouchou et butternut;
Rôti de veau à la créole cuisson de 12 heures, velouté carotte-mangue, palmistes et achard de papaye.
Suprême de volaille rôti et son jus vanillé, gnocchis de songe, zestes de combava et gingembre.
Benoît Vantaux, Réunionnais d’adoption depuis plus de vingt ans est né en 1972 à Limoges. Grand voyageur, il a exprimé ses talents de cuisinier à Paris et à La Réunion : au légendaire Club de Polo de Paris, à l’InterContinental Paris, au Bistrot de la Porte des Lilas à Saint Denis de La Réunion. Il décide de s’installer à son compte à la Réunion en 2006 en créant L’Atelier de Ben. Son établissement, intègre en 2018 La Liste qui recense les 1 000 meilleurs restaurants dans le monde (www.laliste.com).