D’autres projets qui préparent La Réunion de demain
L’ÉcoCité du TCO
Engagée par l’État, la démarche ÉcoCité encourage la mise en œuvre de stratégies territoriales intégrant l’ensemble des politiques sectorielles du développement durable. Trente-et-un territoires sont associés à la démarche ÉcoCité et bénéficient à ce titre de l’accompagnement de l’État et du soutien financier du programme Ville de demain. Parmi eux, le TCO (Territoire de la côte ouest), seul projet d’ÉcoCité ultramarine. Le projet Cœur de Ville de La Possession est en quelque sorte la première phase de ce grand projet d’ÉcoCité qui s’étend des bas de La Possession au Port jusqu’au centre-ville de Saint-Paul, sur un périmètre d’environ 5 000 hectares. Sont prévus, d’ici à 2047, 15 000 logements, 50 000 habitants, des commerces, des écoles, des parcs et une ligne de tramway.
Le téléphérique de la Cinor
Dans le Nord, le principal projet d’aménagement concerne le déplacement. La Cinor (Communauté intercommunale du nord de La Réunion) s’est engagée dans la construction de plusieurs lignes de téléphériques urbains. Le premier réseau de ce type en France. Dès la fin 2019, une première ligne sera opérationnelle et desservira les quartiers de Bois-de-Nèfles, du Moufia et du Chaudron. Une deuxième ligne Bellepierre-La Montagne a fait l’objet d’une phase de concertation préalable avant soumission du cahier des charges courant 2018 et du lancement de la procédure d’appel d’offres. Le premier coup de pioche pour cette deuxième ligne est envisagé fin 2019.
L’hôtel « Le Majestic »
Porté par Ken Zhang-Tao, directeur général du groupe CCITS et du groupe Wowsports, Le Majestic est un projet d’hôtel 4-étoiles à destination de la clientèle chinoise. Niché au cœur de la ZAC touristique de l’Ermitage, sur une parcelle arborée d’environ 10 000 m2, Le Majestic comptera environ 80 chambres, un casino, un restaurant en bord de lagon et une hélistation. Tout ce qu’il faut pour satisfaire cette exigeante clientèle. Les travaux doivent débuter en mai ou juin 2018 pour s’achever fin octobre 2019.
Santa Apolonia : un beau projet de résidence de tourisme
En plein cœur de Saint-Leu (côte Sud-Ouest) et à deux pas du lagon, ce site de l’ancien hôtel Paladien de Nouvelles Frontière est à l’abandon depuis 2005. Il en ressort aujourd’hui un projet de résidence de tourisme 4-étoiles porté par le promoteur Opale et commercialisé par Néovarim. Santa Apolonia (*) est composée d’appartements équipés. Le tout sur une surface brute de 8 000 mètres carrés (dont 5 000 mètres carrés de surface utile), avec 139 places de parking. Les acquéreurs peuvent faire de la location meublée, et financer ainsi leur bien, tout en profitant de celui-ci à certaines périodes. La commercia-lisation de la résidence a démarré en mai 2017 alors son exploitation est prévue pour juin 2019.
(*) Santa Apolonia, c’est le nom donné à La Réunion par un navigateur portugais le 9 février 1507, jour de la Sainte Apolline.
Le « Hilton » du Palais Rontaunay
Ce projet porté par le promoteur Opale doit se réaliser à proximité du Barachois et du centre-ville, sur un terrain appartement au Conseil départemental. Il prendra la forme d’un hôtel Hilton 4-étoiles de 118 chambres avec bar, restaurant et spa. Son ouverture est prévue pour 2021.
Le Quadrilatère Océan
Un vaste projet développé en plein cœur de Saint-Denis par la société d’économie mixte Sodiac et Icade, une filiale de la Caisse des Dépôts. Il s’agit de préfigurer la ville du futur, « durable et solidaire », et la livraison est annoncée pour 2023. Au programme quelque 620 logements dont 200 en accession à la propriété et 140 pour personnes âgées. Sans oublier des logements sociaux avec 260 en location et une vingtaine en accession. Une véritable mixité sociale pour un lieu de vie et de travail qui comprendra aussi 5 000 mètres carrés de bureaux, 20 000 mètres carrés de commerces et un hôtel de 110 chambres pour lequel la recherche d’un gestionnaire a déjà commencé. Le groupe hôtelier mauricien Lux serait sur les rangs. Une réflexion est menée sur des projets de micro Swac (climatisation à partir de l’eau de mer de grande profondeur). Au total, les travaux sont estimés entre 120 et 130 millions d’euros.
