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France/océan Indien

Élections législatives 2022 : le candidat indépendant, Alain Taïeb, présente son programme

Après le Domaine de Grand-Baie et le PIAZZA au VIVEA Business Park, Alain Taïeb, candidat indépendant aux prochaines élections législatives françaises s’est rendu au Tamarina golf & spa boutique hotel, à Tamarin, pour présenter son programme à une trentaine de Français expatriés.

Issu de la société civile, Alain Taïeb est établi hors de France depuis 34 ans. C’est l’un des hauts dirigeants du groupe familial AGS MOBILITAS, une entreprise internationale présente dans toute l’Afrique (dont Maurice…) et le Moyen-orient. Son projet politique vise en particulier à soutenir les entrepreneurs français établis à l’étranger. Il s’engage (aussi pour) le quotidien pour défendre leur qualité de vie et celle de leurs familles. Il répond ici à un court entretien.

L’Eco austral : Dans votre programme, vous indiquez vouloir créer une fondation. Pourriez-vous nous en dire plus ?


Alain Taïeb, candidat à l’élection législative 2022 : Effectivement mais en fait, je souhaite créer deux fondations ! La première visera à aider les acteurs économiques français et bi-nationaux des différents pays de la circonscription. Ils ont besoin d’aide, de support et d’encouragement. Cette fondation visera à être une boite à outils capable de les soutenir dans une crise particulièrement grave comme celle de la Covid-19. Beaucoup d’entreprises françaises de l’étranger (EFE) ont souffert durant cette période. Pourtant certaines n’avaient besoin que d’une aide ponctuelle de quelques milliers d’euros pour passer ce cap difficile. Cette fondation les aidera deux, trois mois, pour payer les loyers, les salaires des employés et avoir le temps de constituer des réserves. Aujourd’hui, les dispositifs mis en place par l’État français avaient pour vocation d’aider les particuliers. Cette fondation répond donc à de nouveaux besoins.
Pour cela, elle a pour vocation de récupérer 300 000 euros par an, soit sous ma mandature un montant total de 1,5 million d’euros. Elle sera alimentée par des dons, du mécénat, provenant de plus grosses entreprises françaises établies à l’étranger. Et alors que je viens de lancer ma campagne, de nombreuses entreprises convaincues par ce projet m’ont déjà contacté. Et un tiers du montant souhaité est déjà acquis ! 
Quant à la seconde fondation, elle visera à soutenir les particuliers, en appui des consulats. Cette fondation travaillera côte à côte avec les autorités publiques. Mon idée est que le privé est en soutien de la population française. Cette fondation sera, elle aussi, alimentée par le privé avec le même objectif de 1,5 million d’euros avec 300 000 euros par an.

Vous n’êtes pas pour le retour à la gratuité des écoles françaises pour les expatriés. Quel modèle voulez-vous mettre en place ?

Par l’instant, je désire élargir, avec l’aide des conseillers consulaires, le champs d’application des bourses. En résumé, faire rentrer dans le dispositifs des familles qui sont encore à la marge. Il s’agit donc de revoir les critères d’attribution. Je suis donc pour un accès aux bourses plus large. 
 
Dans votre programme, vous n’abordez pas la situation internationale. Concernant notre sous-région, outre de nombreuses expatriés, la France est, avec Mayotte et La Réunion, très présente. Or on s’aperçoit d’un fort dynamisme de nouveaux acteurs en particulier asiatiques. Que proposez-vous ?

On ne peut pas empêcher les émergences ! Il y a des gens qui apportent leur culture, leur richesse et leur savoir-faire cela fait avancer les choses, je pense ici à Maurice. Mais si d’autres puissances s’intéressent à cette île ou au Congo et à d’autres pays où la France est traditionnellement bien implantée, cela ne veut pas dire que notre pays doive être en reflux ! Et contraire, plus il y aura d’acteurs et plus la France devra redoubler d’efforts pour faire de la compétition dans l’excellence ! Bref plus d’écoles françaises, plus d’entreprises françaises, plus d’accords dans les domaines de la culture, de l’économie et de l’environnement. 
 

 Mon idée est que le privé est en soutien de la population française. – JMD
La 10ème circonscription des français de l’étranger
Créée en 2010 à la faveur d'un redécoupage, la 10ème circonscription des français de l'étranger comprend quarante-neuf pays du Moyen-Orient et d'une partie de l'Afrique, pour une population de 155 460 Français inscrits sur les registres consulaires.- Wikipédia

Créée en 2010 à la faveur d’un redécoupage, la 10ème circonscription des français de l’étranger comprend quarante-neuf pays du Moyen-Orient et d’une partie de l’Afrique, pour une population de 155 460 Français inscrits sur les registres consulaires.
Au 31 décembre 2018, deux États de notre sous-région compte le plus de Français inscrits au registre des Français établis hors de France dans cette circonscription : 
Madagascar avec 16 931 Français établis
Maurice avec 11 650
Quant aux Émirats arabes unis, le poids lourd de la circonscription, il acceuille 23 054 Français. 

À noter que l’inscription au registre des Français établis hors de l’Hexagone n’est pas obligatoire mais elle est vivement recommandée.
C’est actuellement la députée Amal Amélia Lakrafi, membre de La République en marche, qui représente la 10ème circonscription à l’Assemblée nationale française.
Les prochaines élections législatives françaises auront lieu les 12 et 19 juin 2022.