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Réunion

Fabrice Thibier : nouveau visage et nouveau virage pour les industriels

Cet entrepreneur dynamique, patron de la start.up ECOEX, spécialisée dans les ingrédients naturels tropicaux, occupait le poste – à mi-temps – de secrétaire général adjoint de l ‘ADIR (Association pour le développement industriel de La Réunion) depuis décembre 2015. Il vient d’être nommé secrétaire général, le 4 octobre 2016, suite au départ de Françoise Delmont-De Palmas. Une nomination qui coïncide avec l’arrivée d’un nouveau président, Daniel Moreau, qui prend la relève de Jérôme Isautier. Daniel Moreau, à la tête du groupe Royal Bourbon Industries, est bien connu de nos lecteurs pour avoir reçu en 2014 le Tecoma Award, prix décerné par notre magazine à l’Entrepreneur de l’année, élu par sondage. En une dizaine d’années, Fabrice Thibier s’est fait un prénom alors que son père Jacques était bien connu à La Réunion pour avoir dirigé la SHLMR où il a réalisé la plus grosse partie de sa carrière. Ingénieur en Télécoms de l’ISEP et diplômé d’un troisième cycle de l’IAE d’Aix, Fabrice a travaillé pendant un an chez SEGIME (Groupe Altran Technologies) avant d’œuvrer pendant trois ans dans le conseil en stratégie au sein d’EY (anciennement Ernst & Young). De retour à La Réunion, il a dirigé pendant quatre ans le département Développement économique de la SR21, société d’économie mixte de la Région Réunion qui a donné le jour à Nexa, agence régionale de développement. Par la suite, après avoir été enseignant vacataire à l’IAE, il a été en charge pendant quatre ans des questions de développement économique, à la Préfecture, au secrétariat général pour les Affaires régionales, gérant les relations avec les entreprises. Un cursus particulièrement intéressant pour l’ADIR, d’autant plus que Fabrice Thibier dispose aussi d’une expérience d’entrepreneur avec la start-up ECOEX. Après la réussite d’un modèle de développement reposant sur l’import-substitution, le nouveau secrétaire général souligne que « les industriels réunionnais sont conscients qu’il faut inventer un nouveau modèle » même s’il existe toujours des opportunités dans l’import-subsitution. Pour élaborer ce nouveau modèle, il compte s’appuyer sur « l’écosystème de l’innovation réunionnais qui est une chance » et y impliquer l’ADIR.