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Harel Mallac réduit ses pertes et confie son redressement à un nouveau CEO

Après une année 2012 éprouvante, où il avait perdu 2,4 millions d’euros, le groupe affiche un résultat négatif de 1,07 million d’euro en 2013 et veut renouer avec les bénéfices en 2014.

Charles Harel est CEO d’Harel Mallac depuis le 1er janvier et c’est à lui qu’incombe la lourde tâche de redresser ce groupe diversifié. Le nouveau patron connaît bien la maison, où il est entré en 1998 pour diriger les activités de tourisme et de commerce de détail. Formé en management et en finance en Afrique du Sud (Cape Technikon), il détient aussi un MBA de l’université de Birmingham, en Angleterre. Il a poursuivi sa carrière au sein du groupe où il a dirigé la branche bureautique avant d’être en charge de l’activité immobilière et des nouveaux projets. Un poste stratégique qui l’a conduit à être désigné en 2013 comme CEO.
Si l’entreprise a réduit par deux ses pertes, qui s’élèvent à 43 millions de roupies (1,07 million d’euros pour l’année 2013, cela ne satisfait pas Charles Harel qui escomptait une reprise plus rapide. « Mais nous sommes sur la bonne voie avec une progression confirmée de pratiquement tous nos investissements et activités », analyse-t-il. Si le chiffre d’affaires reste stable, à 3,974 milliards de roupies (environ 100 millions d’euros), c’est donc surtout sa rentabilité que le groupe a améliorée. Le résultat d’une stratégie qui s’est amorcée en 2012. Harel Mallac est désormais plus présent dans le secteur hôtelier avec des investissements dans Attitude Resorts, le groupe de Jean-Michel Pitot, qui affiche une belle réussite, dans l’hôtel Zilwa (géré par Attitude) et dans le Paradise Cove. Quant à l’hôtel Maritim, il est devenu une compagnie associée.
En 2014, le groupe accentue également sa présence dans la grande distribution suite à la reprise de deux hypermarchés qui étaient exploités sous l’enseigne sud-africaine Pick n Pay dans les centres commerciaux de Bagatelle et de Cascavelle. Ces magasins sont passés sous l’enseigne française Monoprix dont une filiale d’Harel Mallac détient la franchise.
Outre ce développement sur le marché local, Charles Harel regarde du côté de l’Afrique où le groupe pourrait exploiter davantage ses savoir-faire dans la chimie, l'ingénierie informatique et les technologies de l'information et de la communication (TIC). Il est déjà présent à Madagascar, à Mayotte, à La Réunion, au Rwanda, en Tanzanie et au Burundi.