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La mondialisation dangereuse

Ce livre pose la question du déclassement de l’Occident. Et pour cela, il brosse un panorama précis des enjeux géopolitiques contemporains, en mettant en lumière les nécessités permanentes qui animent les nations (énergie, eau, commerce, religions…) et les chocs nouveaux que produisent le déclin de certaines aires politique et l’irruption d’acteurs surpuissants (Chine, Inde).
Après l’effondrement du système bipolaire consécutif à la fin de l’URSS et à l’abandon de la logique des blocs, le monde est entré dans une ère de grande incertitude.
Aggravation du fossé entre les pays du Nord et ceux du Sud, banalisation et internationalisation de la criminalité organisée, essor des conflits interétatiques (Karabakh, Cachemire, Ukraine, etc.), manifestations permanentes et dévastatrices du terrorisme international (Syrie, Nigeria, Mali, etc.)… Autant de troubles qui se cumulent et viennent compliquer les tendances « lourdes » que sont les évolutions de la donne énergétique et les aléas du contexte climatique.
Alexandre del Valle est un géopolitologue et essayiste franco-italien. Il intervient pour l’Ipag, pour le groupe Sup de Co La Rochelle et des institutions patronales et européennes.
Jacques Soppelsa est président honoraire de l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne, professeur de géopolitique en Sorbonne. Il a aussi été diplomate.
« La mondialisation dangereuse », par Alexandre Del Valle et Jacques Soppelsa. Éditions L’Artilleur (septembre 2021), 520 pages. Prix : 23 euros.