Edito

Monde

LA MONTAGNE COP21 ACCOUCHE D’UNE TOUTE PETITE SOURIS

22 déc 2015 | PAR Alain Foulon

Il fallait s’y attendre… Dans un monde multipolaire, où les intérêts des uns ne sont pas ceux des autres, l’entente ne peut que passer par le plus petit dénominateur commun. Sans compter que le dogme du « réchauffement climatique » ne tient plus la route et qu’on préfère parler désormais de « dérèglements climatiques ». En vérité, la COP21 est submergée par cette « modernité liquide » fort bien analysée par le sociologue Zygmunt Bauman. Une modernité qui se caractérise par le flux incessant de la mobilité et de la vitesse et dans laquelle tout, y compris l’homme, devient objet de consommation. « Extrapoler à partir d'événements passés afin de prédire des tendances futures devient chaque jour plus risqué et bien trop souvent trompeur. Il est de plus en plus difficile d'effectuer des calculs fiables - des pronostics infaillibles étant quant à eux tout bonnement inimaginables : la plupart des variables et des équations, sinon toutes, sont des inconnues, et aucune estimation de leurs orientations futures ne peut être considérée comme absolument fiable », explique Bauman. Dans ce contexte, les grandes conférences internationales comme la COP21 font fausse route. Il leur manque une dimension anthropologique qui seule peut donner de la valeur au développement durable. Un ouvrier au Bengladesh peut travailler dans des condition exécrables, et risquer sa vie, pour toucher 30 euros par mois en fabriquant les polos « branchés » des « fashion victims » de l’Occident ou d’ailleurs. C’est ça aussi, la modernité liquide ! Une réalité bien loin de la COP21 et de ses histoires de thermomètre.

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