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L’Angola va attribuer ses premiers blocs pétroliers onshore

La compagnie nationale de pétrole Sonangol va attribuer dix blocs pétroliers onshore, une première en Angola, deuxième producteur d'or noir du continent africain.

La compagnie nationale de pétrole Sonangol va attribuer dix blocs pétroliers onshore, une première en Angola, deuxième producteur d'or noir du continent africain, a-t-on appris le 14 janvier auprès de la Sonangol.
"Il s'agit bien de la première mise aux enchères onshore en Angola et ce sont dix blocs qui vont être attribués", a indiqué le service de communication.
Sept blocs sont situés dans le bassin de la Kwanza et les trois restants dans le bassin du fleuve Congo, avait précisé Sonangol dans un communiqué.
Le bassin de la Kwanza est au sud de Luanda, dans l'ouest du pays et celui du Congo au nord de l'Angola dans la province Zaïre, la région de Soyo. La date à laquelle cette attribution est prévue n'a pas été précisée et il n'a pas été signalé non plus s'il s'agira d'une mise aux enchères ou d'un appel d'offre. La société prévoit de réaliser trois réunions d'informations pour les investisseurs nationaux et étrangers entre fin janvier et début février à Luanda, Londres et Houston.
En février 2013, Sonangol avait déjà évoqué le lancement d'enchères onshore, parlant de quinze blocs, dix dans le bassin de la Kwanza et cinq dans le bassin du Congo.
L'Angola est le deuxième pays producteur de pétrole d'Afrique après le Nigeria, avec environ 1,7 million de barils par jour (mbj), produits quasi-exclusivement offshore.

Depuis plusieurs années, le pays, en pleine reconstruction avec une violente guerre civile, cherche à augmenter sa production pour franchir la barre des 2 mbj, avec un vaste programme d'investissement de 8,8 milliards de dollars et le lancement de centaine de nouveaux puits d'exploration.
Le pétrole représente 46% du produit intérieur brut (PIB) de l'Angola et 96% de ses exportations, selon les derniers chiffres de la Banque Mondiale.

Après une croissance de 5,6 % en 2013, le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une hausse de 6,3 % en 2014.
Depuis 2002, le pays affiche l'une des croissances économiques les plus fortes du monde grâce à sa manne pétrolière. Mais la corruption reste élevée et les deux tiers de la population vivent dans une extrême pauvreté.