Edito

Monde

Le capitalisme se met au vert et c’est tant mieux

12 juil 2021 | PAR Alain Foulon
Les énergies renouvelables et l’économie circulaire représentent les nouveaux business de l’avenir. (Photo Stocklib/Romolo Tavani).
Le New Deal vert mondial de Jeremy Rifkin, dont le livre programme est présenté en détail dans le dernier numéro de L’Éco austral.(n°360), est le nouveau défi  relever par les entrepreneurs et les États. Les « khmers verts » et autres « pastèques » ou « melons d’eau » (verts à l’extérieur, rouges à l’intérieur) sont en train d’être marginalisés par le capitalisme qui se met au vert, comme le montre aujourd’hui la vague de la finance verte. Les énergies renouvelables et l’économie circulaire représentent les nouveaux business de l’avenir. À condition que les États mettent le paquet et que se développent d’ambitieux partenariats public- privé. Le ministre des Finances de Maurice, Renganaden Padayachy, n’a fait qu’effleurer le sujet lors de la présentation de son budget le 11 juin dernier. Annoncer une autonomie énergétique de 60 % à l’horizon 2030 apparaît bien illusoire quand on connaît la part du transport dans la consommation d’énergie fossile. Il faudrait pour cela que le parc automobile mauricien soit constitué, pour une grande part, de véhicules électriques et que l’électricité soit produite principalement par des énergies propres. Le projet de climatisation marine (SWAC) proposé par l’entreprise Sotravic n’a toujours pu se concrétiser, sans doute pour des raisons politiques. Et pourtant, il peut séduire les grands bailleurs de fonds. L’argent ne manque pas pour les « projets verts ». Mais cela passe, répétons-le, par d’ambitieux partenariats public-privé, comme le montre l’exemple de l’État d’Hawaï. Et si, pour une fois, on pouvait faire passer la politique au second plan, ce serait salutaire.

 

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