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Après avoir quitté La Réunion il y a plus de trente ans suite à un long conflit social, le Club Med souhaiterait y revenir. Mais pour cela, il veut 20 hectares sur le littoral ouest, pas trop loin des plages. Ce qui n’est pas une mince affaire. Un groupe étranger voudrait aussi 30 hectares à proximité des plages pour un projet hôtelier. Comme le soulignait le président de la Région Réunion, Didier Robert, dans un entretien publié dans notre précédente édition, le manque de foncier disponible est l’un des principaux freins au développement du tourisme. L’augmentation de l’offre est en effet un préalable pour accueillir encore plus de visiteurs. D’où la nécessité de constituer des réserves foncières avec le concours des communes qui doivent prendre des dispositions spécifiques dans leur plan local d’urbanisme. « Notre objectif est aujourd’hui de dégager du foncier maîtrisé par la puissance publique pour le mettre à disposition d’investisseurs sous forme de baux emphytéotiques », déclare Didier Robert.