La première Semop de l’Outre-mer à La Possession
Le 1er avril 2018, Vanessa Miranville, maire de La Possession, signait un contrat de concession de service public avec la société d’économie mixte à opération unique (Semop) Eaux de la Possession pour l’exploitation de l’eau potable de la ville. Une première en Outre-mer. C’est la toute première Semop à avoir vu le jour en Outre-mer et la seizième à l’échelle nationale. Ce statut juridique n’existe que depuis 2014 mais connaît un succès grandissant. On compte à ce jour une vingtaine de Semop en activité en France, mais une trentaine sont en projet. Les Semop ont un capital mixte modulable : entre 34 % et 85 % pour la collectivité et entre 15 % et 66 % pour le ou les autres actionnaires. Mais on constate que dans la quasi-totalité des cas, la collectivité détient une part minoritaire du capital. En l’occurrence, les actionnaires des Eaux de La Possession sont Runéo, filiale de Veolia, à hauteur de 51 %, et la Ville pour 49 %.
La sélection du ou des actionnaires privés et l’attribution du contrat de mission à la Semop sont effectuées par la collectivité locale en un unique appel public à la concurrence. Au terme de sa mission et du contrat, la Semop est automatiquement dissoute.
La Semop vit donc le temps du contrat, qui est signé pour une durée allant de cinq à 30 ans. Pour la Semop de la Possession, le contrat est de 10 ans. Une deuxième Semop devrait bientôt voir le jour à La Réunion, dans le secteur du photovoltaïque.
