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Océan Indien

Le TOP 500 des premières entreprises de l’océan Indien, édition 2014

Le hors-série de L’Eco austral « Top 500 de l’océan Indien » vient de paraître. Il apporte une nouvelle photographie du tissu économique régional qui démontre la bonne résistance des entreprises dans un contexte difficile même si d’importantes disparités existent selon les secteurs d’activité et les îles.

Pour le seconde édition du Top 500 de l'océan Indien, la surprise vient du groupe diversifié mauricien, Food and Allied qui rentre dans le Top 10. Classé à la 16e place l’année dernière, il se hisse à la 9ème position avec un chiffre d’affaires de 347 millions d’euros. Il s’agit d’un exemple de réussite pour une entreprise familiale. Loin devant sur le podium, les mêmes têtes d’affiches que l’année dernière : en pôle position, le groupe de grande distribution Vindemia (filiale de Casino) qui subit un tassement de son CA à -2,7%  avec 866 millions d’euros. Le groupe antillais Bernard Hayot fait mieux que la croissance réunionnaise et progresse de +3,2% (785 millions d’euros). Il est suivi du groupe mauricien GML qui poursuit sa croissance à +6,3% soit un chiffre d’affaires de près de 700 millions d’euros. À noter que c’est la première entreprise à capitaux locaux.

L'édition 2014 du Top 500 met également en relief la forte présence des entreprises d'hydrocarbures dans le classement et leur situation de monopole. La forte progression des entreprises de télécommunications surtout à La Réunion et la bonne tenue des banques de l’océan Indien dont l’impressionnante performance du groupe MCB (Mauritius Commercial Bank), de loin l’entreprise la plus profitable de la zone avec un résultat net de plus de 108 millions d’euros.

Le Top 500 indique que seulement 199 entreprises à Maurice réalisent un chiffre d’affaires de 2,7 millions d’euros et plus, 197 entreprises à La Réunion, 88 à Madagascar et 23 à Mayotte. Le tissu économique reste composé pour une grande part de TPE (Très petites entreprises) qui, pour se développer à l’international, ont besoin de plateformes collaboratives, de clusters et de partenariats divers, notamment à l’extérieur. C’est l’un des défis majeurs à relever. Quant aux PME – trop souvent en manque de fonds propres – elles doivent pouvoir se muscler financièrement pour mieux se développer.

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Parution du dernier hors-série du « Top 500 »