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L’ONU appuie Port-Louis pour une relance résiliente et verte

« La pandémie de la covid-19 (…) a mis en lumière les vulnérabilités liées à la sécurité alimentaire. Nous devons aussi relever les défis imposés par l’impact du changement climatique et de la pollution. Aucune nation ne peut y parvenir seule », assure Christine Umutoni, la coordinatrice résidente des Nations unies pour Maurice et les Seychelles, en lançant deux programmes liés à ces questions.
Le premier programme vise à faire entendre les voix de Port- Louis et des pays de la région au Sommet mondial sur les systèmes alimentaires, organisé par l’ONU en ce mois de septembre, à New York. Une concertation nationale et régionale, pilotée par l’Institut de recherche et de vulgarisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAREI), a d’ailleurs été lancée sur le sujet. Ce dialogue a lieu en même temps que le lancement du Fonds de relance durable, inclusive et résiliente, mis en place par le Partenariat pour l’action sur l’économie verte (PAGE).
PAGE est une collaboration de cinq agences des Nations unies : ONU Environnement, OIT (Organisation internationale du travail), UNITAR (Institut des Nations unies pour la formation et la recherche), Onudi (Organisation des Nations unies pour le développement industriel) et le PNUD, huit partenaires financiers et 20 pays qui mettent la durabilité au coeur de l’élaboration des politiques économiques.
Financé par l’Allemagne, le volet mauricien promeut la durabilité de la production agricole et au sein des chaînes de valeur alimentaires. Pour cela, il s’agit d’améliorer l’environnement des affaires pour promouvoir par des incitations une industrie agroalimentaire durable en s’appuyant sur les PME. Cela passe par la modélisation macroéconomique pour prévoir la création d’emplois verts dans les filières agroalimentaires et l’évaluation des impacts de la relance économique sur la reprise du secteur. Il est également prévu de développer les circuits courts avec la stratégie dite « de la ferme à la fourchette », dont l’importance a été confirmée lors de la crise de la covid-19. Est également prévu un renforcement des capacités des entreprises des secteurs de l’hôtellerie et de l’alimentation sur les nouveaux protocoles de gestion de la sécurité alimentaire.