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Présentation des grands dossiers de « Mauritius Tomorrow »

Suite à la réflexion menée avec les douze entreprises partenaires de « Mauritius Tomorrow », L’Eco austral a prévu neuf grand dossiers qui paraîtront à compte de mai 2017 et jusqu’en mars 2018 où Maurice fêtera ses 50 ans d’indépendance.



Alors qu’Hawaï vient de mettre fin à cette activité économique, l’avenir de la canne à sucre se pose plus que jamais. Les groupes sucriers, qui ont engagé une profonde restructuration, vont poursuivre leur diversification et, pour certains, s’orienter vers les énergies renouvelables telles que le solaire et l’éolien. C’est tout l’aménagement du territoire qui est concerné.  Stocklib/Sattapapan Tratong
Alors qu’Hawaï vient de mettre fin à cette activité économique, l’avenir de la canne à sucre se pose plus que jamais. Les groupes sucriers, qui ont engagé une profonde restructuration, vont poursuivre leur diversification et, pour certains, s’orienter vers les énergies renouvelables telles que le solaire et l’éolien. C’est tout l’aménagement du territoire qui est concerné.  Stocklib/Sattapapan Tratong
 

 

MAI 2017 : L’AVENIR DE L’INDUSTRIE MAURICIENNE –LA QUESTION DES NORMES – LA QUESTION DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE – LE DÉFI DU DIGITAL

La mise aux normes est une question importante pour l’industrie mauricienne qui a beaucoup évolué durant ces vingt dernières années et continuera à le faire dans les prochaines décennies. Les normes permettent d’atteindre un certain niveau de qualité et de se positionner à l’export. La ligne de démarcation entre les entreprises tournées vers le marché intérieur et celles qui se consacrent à l’export n’existe plus dans de nombreux secteurs. En effet, celles qui ont choisi dans un premier temps de baser leur développement sur l’import-substitution se heurtent à l’étroitesse du marché local et recherchent de nouveaux relais de croissance à l’international. Dans le même temps, elles doivent faire face à l’ouverture de leur marché historique et à une concurrence de plus en plus rude. C’est pourquoi elles réclament un cadre légal plus précis en matière de normes et que, tout simplement, les règles du jeu soient les mêmes pour tous. En clair, alors qu’elles ont accompli de gros efforts pour se mettre aux normes internationales, y compris en matière d’environnement et de responsabilité sociale, elles ne veulent pas que leurs compétiteurs extérieurs en soient dispensés quand ils viennent sur le marché mauricien. Dans le même ordre d’idée se pose la question de la propriété intellectuelle qui n’est pas encore pleinement reconnue et défendue à Maurice. Enfin, les entreprises industrielles doivent mettre à leur profit la révolution digitale en cours (l’Internet, et notamment les réseaux sociaux, pour promouvoir leur image de marque et se rapprocher des consommateurs, la gestion des données avec ce qu’on appelle le Big Data…)

JUIN 2017 : FINANCEMENT DES ENTREPRISES – SOUTIEN AUX ENTREPRENEURS ET PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT – INCLUSION DES FEMMES

Il est clair que le développement de Maurice passe par la capacité de son tissu de très petites, petites et moyennes entreprises à assurer sa croissance. De même qu’il passe par la concrétisation de projets de création de nouvelles activités. Et matière de financement, les banques réclament des garanties personnelles que ne peuvent pas toujours fournir les entrepreneurs ou porteurs de projet. Quant aux fonds d’investissement, ils s’intéressent le plus souvent à des projets d’une certaine envergure. Il existe donc un « gap » important entre les micro-projets pouvant éventuellement bénéficier de la micro-finance ou de soutiens familiaux et les projets à plusieurs centaines de millions de roupies. Combler ce « gap » est un enjeu fondamental pour permettre à un segment important d’entreprises de se développer. Ce dossier s’efforcera de proposer des solutions (comme les fonds de garantie) en se basant sur une enquête de terrain. Mais le problème n’est pas seulement financier, il est nécessaire également d’accompagner les entrepreneurs et les porteurs de projet, de stimuler l’innovation, de développer des formules originales comme les espaces de coworking et les incubateurs. Plus largement, il s’agit de développer une véritable culture entrepreneuriale dès l’école et de rapprocher celle-ci du monde de l’entreprise. Enfin, il est important que l’entrepreneuriat se conjugue plus souvent et plus aisément au féminin.  
 

La cybersécurité sera un enjeu pour la plupart des secteurs de l’économie qui devront relever le défi du digital. Dans ce domaine, Maurice pourra aussi se positionner comme fournisseur de service en Afrique, comme le fait déjà BIRGER.. Stocklib/Leo Wolfert
La cybersécurité sera un enjeu pour la plupart des secteurs de l’économie qui devront relever le défi du digital. Dans ce domaine, Maurice pourra aussi se positionner comme fournisseur de service en Afrique, comme le fait déjà BIRGER.. Stocklib/Leo Wolfert
 

JUILLET 2017 : LE GRAND DÉFI DE L’HUMAIN – RECRUTEMENT – GESTION DES RESSOURCES  HUMAINES – FORMATION – LE SECTEUR DES TIC EN QUESTION

La seule ressource naturelle de l’île Maurice est sa ressource humaine. Tout le monde s’accorde pour le dire. Mais la plupart des chefs d’entreprise se plaignent aussi de leurs difficultés à trouver les ressources humaines qu’ils recherchent. On constate un décalage de plus en plus important entre l’offre et la demande. La question se révèle fondamentale pour l’avenir de l’économie mauricienne qui connaît une profonde mutation. Mais elle n’est pas simple car il ne s’agit pas seulement de savoir-faire, mais aussi de savoir-être, et tout le système éducatif est concerné. Ici encore, comme dans le dossier sur l’entrepreneuriat, il semble important de stimuler la créativité. Mais aussi la capacité à prendre des initiatives et la culture de l’excellence. Pour atteindre le stade de pays développé et lancer des activités de services à haute valeur ajoutée, Maurice ne peut pas se contenter d’une culture de l’« à peu près ». Dans le même temps, il s’avère nécessaire de développer la formation professionnelle, et d’y impliquer les entreprises à travers des formations en alternance, tout en revalorisant certains métiers qui n’ont plus la « cote » auprès des jeunes. D’autre part, les petites et moyennes entreprises n’ont pas toujours le temps et ne disposent pas forcément d’un directeur des ressources humaines (DRH) pour mettre en œuvre une politique de formation continue en phase avec leur stratégie de développement. Une politique permettant de « fidéliser » leurs collaborateurs et de les faire évoluer à travers des plans de carrière. Des formules originales de mutualisation (avec un DRH œuvrant pour plusieurs entreprises) et d’accompagnement sont peut-être à rechercher, de même que l’intervention du coaching, très utile en matière de « savoir-être » et d’intelligence collective. Ce dossier est aussi l’occasion de se pencher sur le secteur des TIC qui illustre parfaitement ce problème de pénurie de ressources humaines qualifiées. Une pénurie qui freine son développement, l’oblige à recruter à l’extérieur ou même à délocaliser certaines activités. 

AOÛT 2017 : LES NOUVEAUX VISAGES DE L’ÉCONOMIE – INGÉNIERIE INFORMATIQUE ET CYBERSÉCURITÉ – SECTEUR FINANCIER – MAURICE COMME PLATEFORME D’INVESTISSEMENTS EN AFRIQUE – BIOTECHNOLOGIES ET DISPOSITIFS MÉDICAUX – ÉCONOMIE DE LA MER

Ce gros dossier est prévu dans un numéro spécial « Investir à Maurice ». Il s’agit de dessiner les nouveaux visages de l’économie mauricienne, d’aujourd’hui et de demain, en allant enquêter sur le terrain et en donnant la parole aux acteurs qui ont déjà anticipé cette profonde mutation en cours. Sans oublier de mesurer tous les risques et les défis à relever. Le concept de Maurice comme plateforme d’investissements en Afrique est évidemment séduisant. Il existe déjà un terreau favorable avec un secteur financier qui a fait ses preuves mais a dû se remettre en question en se tournant vers d’autres marchés que le marché indien. On peut également citer les traités de non double imposition et les accords de protection des investissements signés avec des pays africains. Au-delà de la finance (banques, fonds d’investissement, assurances…), on peut découvrir de nouvelles activités de services comme l’ingénierie informatique et la cybersécurité. Sans oublier les biotechnologies et les dispositifs médicaux qui permettent de développer de nouvelles activités industrielles. Maurice doit aussi relever le défi du « Knowledge Hub » et a commencé à accueillir des universités et écoles internationales qui visent les étudiants de l’océan Indien et de l’Afrique. Autre secteur qui pourrait être un nouveau pilier : l’économie bleue, avec la pêche, l’aquaculture, la cosmétique et la santé… Autant d’activités liées à l’exploitation de l’eau de mer de grande profondeur qui a l’avantage également de fournir une solution de climatisation (SWAC) permettant de se passer des énergies fossiles. 
 

L’hôtel « Prince Maurice » du groupe Constance, très engagé dans une démarche de tourisme durable qui préfigure l’avenir du secteur alors que l’Organisation mondial du tourisme (OMT) a retenu ce thème pour l’année 2017.  DR
L’hôtel « Prince Maurice » du groupe Constance, très engagé dans une démarche de tourisme durable qui préfigure l’avenir du secteur alors que l’Organisation mondial du tourisme (OMT) a retenu ce thème pour l’année 2017.  DR
 

SEPTEMBRE 2017 : ÉNERGIES RENOUVELABLES –TRAITEMENT DES DÉCHETS – ÉCONOMIE CIRCULAIRE

Maurice en autonomie électrique, c’est possible. Un défi de taille à relever pour les prochaines décennies et que certaines entreprises ont déjà commencé à relever. L’Eco austral ira les rencontrer pour mieux comprendre les difficultés auxquelles elles sont confrontées mais aussi les mutations technologiques en cours. On peut notamment évoquer la baisse continuelle des coûts pour le stockage de l’énergie solaire tout en sachant que le soleil est abondant à Maurice, sans oublier l’éolien. Reste à définir une stratégie claire qui favorise ces énergies renouvelables car, même en cas d’intermittence (sans stockage), il existe encore une marge de progression importante. La marche vers l’autonomie électrique permettrait de favoriser les véhicules électriques qui ne seraient plus rechargés avec de l’électricité produite à partir de fioul ou de charbon. L’autre volet de ce développement durable est celui du traitement des déchets avec la mise en œuvre d’une véritable économie circulaire visant un recyclage optimal. Sachant que pour se rentabiliser, cette économie circulaire devra atteindre un certain volume de production. Pour cela, il faudra développer le tri sélectif à une large échelle et regarder du côté de la coopération régionale pour mutualiser certaines activités destinées notamment à l’export. L’objectif « zéro déchet » est-il utopique ? Ce dossier le dira. 

OCTOBRE 2017 : AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE –TRANSPORTS EN COMMUN – SMART CITY – CONNECTIVITÉ – FIBRE OPTIQUE – L’AVENIR DU COMMERCE

Maurice pourra-t-elle mettre en œuvre un véritable schéma directeur pour l’aménagement de son territoire ? Cela s’impose au vu de l’étroitesse de ce territoire et des impératifs du développement durable. Il s’agit de planifier pour les prochaines décennies, de repenser l’urbanisation et d’améliorer les conditions de vie des Mauriciens. Qu’en est-il du réseau routier ? Comment éviter certains déplacements ?Comment va fonctionner le métro express et comment les compagnies de bus vont-elles s’adapter ? Autant de questions à examiner dans ce dossier qui, bien évidemment, se penchera aussi sur l’émergence des « Smart City ». Quels visages auront-elles ? Que vont-elles apporter ?On ne peut pas non plus parler d’aménagement du territoire sans évoquer la connectivité internet et l’arrivée de la fibre optique qui favorisent le e-commerce. Si l’on ajoute l’ouverture de centre commerciaux et la progression de la grande distribution, se pose la question de l’avenir des petits commerces de proximité. Sont-ils condamnés à disparaître ou bien vont-il renaître sous une autre forme, en se spécialisant davantage et en s’implantant dans les « Smart City » et au sein des nouveaux développements urbains tout en surfant sur la Toile ? Autant de questions auxquelles ce dossier s’efforcera de répondre pour mieux distinguer ce que sera « Mauritius Tomorrow ».
 

Laboratoire de QuantiLAB. Le secteur des biotechnologies et des dispositifs médicaux commence tout juste à émerger, mais devrait prendre plus de poids et représenter un nouveau relais de croissance. Davidsen Arnachellum
Laboratoire de QuantiLAB. Le secteur des biotechnologies et des dispositifs médicaux commence tout juste à émerger, mais devrait prendre plus de poids et représenter un nouveau relais de croissance. Davidsen Arnachellum

NOVEMBRE 2017 : LE NOUVEAU TOURISME MAURICIEN – LA STRATÉGIE DES GROUPES HÔTELIERS – LES ÎLES VANILLE – LE TOURISME DURABLE

Commet la plupart des secteurs, le tourisme subit de profondes mutations, d’autant plus importantes qu’il demeure un pilier de l’économie et un gros pourvoyeur d’emplois. La diversification des marchés – avec notamment la clientèle chinoise – va t-elle s’amplifier ?Est-ce que les professionnels y croient vraiment et mettent-ils tout en œuvre pour la favoriser ? Ce dossier leur donnera la parole. Quoi qu’il en soit, la concurrence mondiale s’est fortement accentuée au cours des vingt dernières années et certains groupes hôtelier ont revu leur stratégie en n’investissant plus dans les murs, mais en se concentrant dans les services de gestion et de commercialisation. Une stratégie qui a l’avantage de réduire un endettement qui les fragilisait et de leur permettre de se concentrer sur leur cœur de métier en valorisant un savoir-faire qui a fait ses preuves. D’où l’idée pour certains de le vendre à l’international en prenant en charge des hôtels en Asie, en Afrique et même en Europe. Il est intéressant aussi de voir si le concept des îles Vanilles va porter ses fruits et apporter des synergies payantes. Concernant la destination mauricienne, la question frontale est celle de sa différenciation en prenant en compte les nouvelles demandes des voyageurs. Le tourisme durable – thème de l’année 2017 retenu par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) – est une voie à explorer. Un sujet en lien avec le dossier consacré aux énergies renouvelables et au traitement des déchets et avec celui sur l’aménagement du territoire. Certains professionnels sont déjà en pointe dans ce domaine. Mais il clair qu’un tourisme durable ne pourra prendre toute sa dimension que dans le développement durable de toute l’île Maurice. D’autant plus que les nouveaux touristes restent de moins en moins confinés dans leur hôtel et que certains recherchent d’autres formules que l’hôtellerie traditionnelle. 

DÉCEMBRE 2017 : LES GRANDS ENJEUX DU VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION – LA « SILVER ÉCONOMIE » – LES RETRAITES – LA SANTÉ 

Cas unique sur le continent africain, Maurice a déjà passé sa transition démographique et recueille les fruits d’un politique énergique en matière de réduction de la natalité. Mais la conséquence en est aussi un vieillissement de la population qui a déjà commencé et qu’il faudra savoir gérer. La question du niveau de vie des retraités se pose évidemment, de même que les besoins en santé. À vrai dire, c’est une « Silver économie » qui va prendre de la consistance dans les prochaines décennies. Pas seulement un marché, mais une économie transversale qui trouve des déclinaisons dans de nombreux marchés. Le vieillissement de la population va impacter tous les secteurs : loisirs, transport, alimentation, sécurité, santé, domicile, habitat collectif, assurance, assistance, téléphonie, Internet, sport, etc. L’objectif sera évidemment le « bien vieillir ». Dans la mesure où le secteur de la santé sera concerné au premier chef, il pourrait en profiter pour développer une offre qui soit également tournée vers l’international. « Tourisme médical » ou plus simplement « tourisme de santé » visant le marché des seniors, ce dossier se penchera sur ces opportunités. 

FÉVRIER 2018 : QUEL AVENIR POUR LA CANNE À SUCRE ? – LA DIVERSIFICATION AGRICOLE – LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

L’industrie sucrière – premier pilier économique de Maurice dans les années 70 et 80 – a réussi sa restructuration en évoluant vers une « industrie cannière ». C’est-à-dire une industrie qui, non seulement produit du sucre à plus forte valeur ajoutée (avec les sucres raffinés et les sucres spéciaux), mais aussi du rhum de qualité, de l’éthanol et de l’énergie avec la bagasse associée au charbon. La question de son avenir se pose néanmoins puisque le pays ne bénéficie plus des tarifs préférentiels de l’Union européenne et se trouve confronté à une rude concurrence internationale. La diminution de la production de cannes limitera de fait celle de la bagasse et si l’objectif du pays est de réduire les énergies fossiles (comme le charbon), les acteurs du secteur devront se tourner de plus en plus vers le solaire et l’éolien. Une diversification qui concerne aussi d’autres secteurs et n’est pas nouvelle. Après le textile et l’hôtellerie, on les retrouve aujourd’hui dans l’immobilier et l’éducation. Et certains se sont déployés à l’international, dans le sucre mais dans des pays plus porteurs comme la Tanzanie où le seul marché local suffit à rentabiliser la production. Si la diversification est une bonne chose en soi, il ne faut pas négliger pour autant l’agriculture avec les productions maraîchères et fruitières (voire l’élevage) qui ont un rôle important à jouer dans la sécurité alimentaire. Des initiatives se développent dans ce domaine et ce dossier s’efforcera de dessiner le nouveau visage de l’agriculture mauricienne. 
 

Le secteur financier se tournera de plus en plus vers l’Afrique en jouant son rôle de plateforme d’investissements. Mais il devra aussi soutenir l’entrepreneuriat mauricien en lui apportant des financements. Davidsen Arnachellum
Le secteur financier se tournera de plus en plus vers l’Afrique en jouant son rôle de plateforme d’investissements. Mais il devra aussi soutenir l’entrepreneuriat mauricien en lui apportant des financements. Davidsen Arnachellum

 

MARS 2018 : LES 50 ANS DE L’INDÉPENDANCE DE MAURICE – SYNTHÈSE DES NEUF DOSSIERS PUBLIÉS

À l’occasion de ce demi-siècle d’indépendance, L’Eco austral publiera une synthèse de ses neuf dossiers « Mauritius Tomorrows » sous la forme d’un supplément qui sera largement diffusé sous forme papier et sur Internet. Une contribution à la réflexion collective qui doit être menée sur l’avenir d’un pays qui a su habilement diversifier son économie, mais doit désormais relever de nouveaux défis pour accéder au stade de pays développé.