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Maurice

COVID-19 : L’ANALYSE DU DR. ALEXANDRA HENRION-CAUDE « On constate une concomitance entre la campagne de vaccination et le nombre de cas et de morts »

En mars 2021, nous avions publié un long entretien du Dr. Alexandra Henrion-Caude soulignant les risques d’une stratégie ne reposant que sur la vaccination. Neuf mois plus tard, l’hécatombe enregistrée à Maurice semble malheureusement lui donner raison.

L’Éco austral : Dans notre numéro de mars (n° 357), vous aviez publié les graphiques qui montraient un pic de cas et de morts juste après une vaccination massive et rapide. C’est ce qu’on constate aujourd’hui à Maurice ? 
Alexandra Henrion-Caude
: À moins de se voiler les yeux ! J’avais pris l’exemple d’Israël (qui a injecté uniquement l’ARNm de Pfizer) et du Royaume-Uni (majoritairement l’aénovirus OGM d’AstraZeneca). Depuis, nous avons eu le cas de la Hongrie, qui a brutalement vacciné avec un mélange des vaccins chinois, russe et des ARNm et observe une surmortalité, notamment des jeunes. Un mélange qui ressemble à la situation de Maurice. Dans ces pays, comme dans les îles, à chaque fois le même constat. Dès que la campagne s’intensifie comme aux Seychelles (en janvier) et à Maurice (en mars et surtout en septembre avec la vaccination des moins de 18 ans), ces pays, calmes jusqu’alors, se retrouvent le siège d’une augmentation de cas et de décès. En Nouvelle Calédonie, par exemple, il n’y avait eu aucun mort covid-19 avant toute vaccination ; après, on a vu un pic rapportés à l'OMS. Hélas, nous n’arrivons pas à trouver un contre-exemple d’île qui, ayant brutalement vacciné, ne se serait pas retrouvée dans une situation pire qu’avant. 

À Maurice, le ministère de la Santé annonçait le 14 septembre un taux de vaccination de 82 % de la population adulte. Et pourtant, bien que le variant Delta soit en principe plus contagieux mais moins dangereux que le virus de mars 2020, on constate un pic de décès quotidiens alarmant. Comment l’expliquez-vous ? 
Comme on pouvait l’anticiper, ces vaccins ont une efficacité réduite face aux nouveaux variants car ils sont développés contre le virus de Wuhan qui n’a jamais circulé dans nos pays ! À Maurice, le grand nombre de diabétiques est à mon avis un facteur aggravant. Dès janvier 2021, j’avais déclaré dans les colonnes du Mauricien qu’il convenait d’être très prudent avec ces vaccinations chez les diabétiques. Une étude chinoise vient de sortir du groupe Nature, selon laquelle la vaccination résulte chez les injectés en une augmentation du marqueur du diabète HbA1c. Ses résultats indiquent que la vaccination, en plus de stimuler la génération d’anticorps neutralisants, aggravent des marqueurs de santé comme ceux du diabète, des problèmes de rein, de cholestérol et de la coagulation, « comme si les volontaires subissaient une infection », écrivent les auteurs. Pour faciliter notre compréhension de ce « comme si », j’ai proposé à la communauté scientifique le terme de « maladie de Spike » (en anglais spikopathy) car tous les vaccins utilisés font produire du Spike (la protéine de SARS-CoV2 qui se lie à nos cellules – NDLR). Or Spike entraîne de nombreuses modifications. Selon cette hypothèse, on comprendrait comment tous les vaccins entraînent l’augmentation de cas et de décès, et affectent des populations jusque-là non atteintes : les jeunes. 

Comment expliquer les décès d’enfants qui étaient jusqu’alors quasiment inexistants dans le monde entier ? 
Terrible ! Plusieurs explications sont possibles, comme la chute des défenses immunitaires constatée chez les enfants, possiblement liée au cloisonnement des interactions sociales comme au port du masque. Une autre hypothèse émerge selon laquelle alors que les enfants étaient naturellement protégés quand Spike était attachée au « manteau » du virus, la circulation isolée de Spike sous l’effet des vaccins créerait une exposition anormale et dangereuse pour les enfants. 

Concernant les traitements, qu’est-ce qu’on peut proposer à part de se soulager avec du paracétamol comme le Doliprane ou le Panadol ? 
Non ! Il a été montré que le paracétamol chez les gens âgés avec covid-19 empirait leur maladie ! En revanche, des tas de molécules semblent efficaces, aussi simples que la vitamine D, le zinc, la N-acétylcystéine, sans parler de l’ivermectine, validée par des dizaines d’essais cliniques randomisés, l’azithromycine, voire le brède mouroum et d’autres plantes de l’océan Indien des plus intéressantes. À ce jour, les solutions qui ont été imposées sont invariablement accompagnées de nouvelles « vagues ». Pourquoi s’entêter avec cette spirale d’abonnement vaccinal chronique (1, 2, 3, 4 doses… voire dix ?). Et ne pas tout simplement traiter l’infection virale et les infections bactériennes secondaires ?