Le Medef monte au front
La première organisation patronale de La Réunion regrette que le gouvernement fasse la sourde oreille. Dans le dossier de la TVA NPR (non perçue, récupérable), par exemple. « Nous nous sommes battus pour son maintien, mais nous n’avons pas été écoutés », souligne Didier Fauchard, président du Medef Réunion. Alors que ses membres ont subi de plein fouet la crise des Gilets jaunes fin 2018, l’organisation patronale ne baisse pas les bras pour autant. Elle propose plusieurs chantiers pour 2019 et notamment la privatisation du greffe, pour mettre fin aux délais beaucoup trop importants pour la délivrance du Kbis. « La liberté d’entreprendre est bafouée. » Il faut citer aussi la charte TPE pour que les entreprises, petites et plus grandes, s’entendent mieux. Et enfin, un focus sur les jeunes « car il n’y a rien de pire pour un jeune que de se trouver dans une impasse ». Le Medef va appuyer un dispositif où l’entreprise n’a plus rien à débourser pour employer un jeune (éloigné du monde du travail) qui sera rémunéré entre 55 % et 65 % du Smic selon son âge, grâce à une enveloppe Opcalia de 2,5 millions d’euros.
