À L’Éperon, l’ambitieux projet d’Inovista
« Dans notre travail quotidien d’intermédiation et de conseil, nous incitons nos clients à s’investir dans la transition écologique, explique Vincent Le Baliner, fondateur et gérant d’Inovista. Ce rôle nous oblige, nous allons aligner le dire et le faire dans le projet de construction de notre siège, qui sera un prototype du bureau en bâti tropical. » Le spécialiste du conseil en immobilier d’entreprise, accueilli depuis l’origine dans le quartier d’affaires de Savanna, a fait l’acquisition d’une parcelle occupée par une vieille case en pierres dans le quartier de L’Éperon, non loin de l’ancien marché artisanal.
Il a confié la conception de son siège à Meriem Meziani, de L’Atelier Architectes, avec des exigences élevées : économies d’énergie maximales, en phase de construction comme d’exploitation, bilan carbone le plus bas possible et obtention de quatre labels. Le projet devra respecter le référentiel local Perene, atteindre le plus haut niveau de Haute qualité environnementale (HQE) et satisfaire aux conditions des labels Active Score, lié à la mobilité, et Wired Score (connectivité numérique).
Le bâtiment, dont la construction doit démarrer en septembre pour une livraison fin 2024, accueillera les 20 collaborateurs d’Inovista, mais aussi un tiers-lieu destiné aux start-up des métiers de la ville. Vincent Le Baliner n’annonce pas pour l’instant le montant de son investissement (« très élevé ») et explore les dispositifs d’aides existants afin de trouver un soutien public à son projet de « site vitrine pour le territoire ».