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Maurice

Hugues Lagesse : « Avec Azuri, nous visons des acquéreurs qui souhaitent un mode de vie différent »

Le Senior Development Executive de Blue Life Ltd présente les spécificités de ce programme lancé en 2012, qui est à la fois résidentiel et hôtelier et dispose de 200 hectares au nord-est de l’île. De quoi réaliser un véritable « Smart Village ».



L’Eco austral : Le programme Azuri en est à sa quatrième phase qui marque une montée en gamme. Pouvez-vous nous éclairer sur le profil des acheteurs et leurs réactions sur les avantages fiscaux et les retours sur investissements ? 
Hugues Lagesse
: Notre nouveau développement est destiné à des acheteurs étrangers et Mauriciens ayant un certain pouvoir d’achat et souhaitant un mode de vie différent. Les acheteurs étrangers sont souvent motivés par les avantages fiscaux offerts par l’île Maurice, notamment la clientèle française souvent motivée par le taux d’imposition et l’absence d’ISF. C’est un attrait pour les retraités dont certains sont jeunes et souhaitent préserver un capital réalisé par une bonne affaire, à l’instar d’une start-up.
Les locations à long terme comme la revente ont progressé à Azuri. Des reventes ont permis à des propriétaires de réaliser de 10% à 30%de plus-values immobilières depuis la livraison en 2014. Nous pensons que les acquéreurs de nos programmes actuels et ceux à venir connaitrons des plus-values intéressantes, d’autant qu’avec notre projet de golf, l’offre d’Azuri s’améliore encore.

Après deux années de mise en application du dispositif PDS (Property Development Scheme), qu’est ce qui a changé par rapport aux IRS et RES?
Le PDS a permis l’harmonisation des régimes RES et IRS avec un nivellement vers le haut quant à la qualité du développement. Il est spécifié que les développements PDS doivent être constitués d’au moins six résidences de haut standing. Cela devrait représenter un gage de qualité des développements à Maurice. Toutefois, les autorités devront s’assurer du respect des normes par les promoteurs afin de préserver la destination. 

Avec le PDS, le promoteur doit s’acquitter d’une somme de 200 000 roupies (5 200 euros) sur chaque lot vendu afin d’alimenter un « PDS Special Fund » destiné à soutenir le développement économique de la région qui accueille l’opération immobilière. Quel constat en dressez-vous ? 
Ce principe de contribution existait déjà pour les IRS. Depuis 2013, Azuri a entrepris avec succès un programme pour la formation et l’« empowerment » des habitants de la région. L’enveloppe doit être utilisée afin d’assurer la pérennité de toute action entreprise. Le social ne peut être une action sporadique, mais une action qui s’étend sur le moyen, voire le long terme.

Toujours à propos du PDS qui prévoit que les sites soient de nouveaux pôles de vie. Cela n’oriente-t-il pas les projets à évoluer en « Smart City », autre grand projet d’aménagement urbain ? 
Les prérequis pour les PDS, notamment des aménagements de qualité, des services de maintenance, de gestion des déchets, de sécurité, etc. répondent aux besoin d’un urbanisme cohérent. Mais il n’est pas nécessaire d’avoir un label « Smart City » pour être smart. Nous devons penser « Smart Mauritius » et cela passe par des projets respectant des normes élémentaires et par l’évolution des infrastructures de l’État.

Azuri dispose de 200 hectares, ce qui lui permet d’évoluer vers une « Smart City » ? 
Nous ne cessons de dire qu’Azuri est un « Smart Village » car son développement repose sur un concept qui comprend déjà de nombreux critères nécessaires pour obtenir le label « Smart City ». En considérant sa situation géographique et les caractéristiques du site, nous ne trouvions pas judicieux de devenir une « Smart City » telle que définie par la loi. Nous continuerons toutefois notre « Smart Development ». Nous continuerons d’inclure de la technologie de façon subtile et non invasive afin de préserver le caractère humain du développement.