IBL Tecoma Award 2019 : Cinq nominés à l’élection de l’Entrepreneur de l’année
C’est la 16e édition de cet événement annuel dont l’originalité consiste à se baser sur un sondage réalisé auprès des chefs d’entreprise mauriciens et sur l’avis d’un jury réunionnais. L’identité de l’Entrepreneur de l’année devait être dévoilée le 3 décembre au Caudan Arts Centre.
L’élection de l’Entrepreneur de l’année, lancée par L’Éco austral en 2002, avec sa soirée de remise du IBL Tecoma Award, est devenue le rendez-vous convivial de l’entrepreneuriat mauricien. Une élection originale puisque les cinq nominés sont choisis par la rédaction de L’Éco austral sans qu’ils n’aient fait acte de candidature. Une façon de mettre un coup de projecteur sur des success stories parfois méconnues. Pour autant, des règles et des critères précis ont été fixés pour le choix des nominés. Ils doivent diriger une entreprise mauricienne existant depuis au moins cinq ans (sans en être obligatoirement actionnaires, même si c’est le plus souvent le cas) et s’être distingués dans les quatre critères retenus. Leur entreprise doit employer un minimum de dix salariés à Maurice.
Les quatre critères
- Progression : Il s’agit d’une progression significative du chiffre d’affaires et du résultat sur les trois dernières années. De l’ordre de 30 % pour le chiffre d’affaires, éventuellement moins pour le résultat, compte tenu des investissements réalisés.
- Innovation : Il s’agit de l’innovation dans un sens large, c’est-à-dire pas seulement « l’innovation de rupture » sur un plan mondial, mais une innovation dans le cadre de l’économie mauricienne. Cela peut concerner les produits ou services, le management, la stratégie marketing, la communication…
- Dynamisme à l’extérieur : La progression du chiffre d’affaires réalisé à l’international ou un effort particulier déployé même s’il est récent. Les implantations à l’étranger sont prises en compte, de même que des partenariats à l’international, y compris dans le sourcing.
- Engagement citoyen : Une utilisation judicieuse du dispositif imposé (et qui a évolué) dans le cadre de la Corporate Social Responsability (CSR), l’implication personnelle du chef d’entreprise dans des associations socio-professionnelles ou dans des ONG, les actions en matière de développement durable engagées dans son entreprise.
Le deuxième temps de l’élection consiste en un sondage réalisé par Kantar auprès d’un minimum de 200 chefs d’entreprise mauriciens. Les sondés votent pour le nominé qu’ils considèrent comme le meilleur dans chaque critère. Cela permet d’établir un classement pour chaque critère, puis un classement général basé sur le nombre total de voix. Ce classement général compte pour 50 % dans l’élection. Les autres 50 % proviennent du vote d’un jury composé de personnalités du monde économique de La Réunion, choisies par L’Éco austral parmi ses partenaires du Tecoma Award à La Réunion. Ce jury est présidé par l’Entrepreneur de l’année (élu lors de la dernière édition à La Réunion).