Les banques ont alloué plus de fonds aux projets verts qu’aux fossiles
Pour la première fois, les obligations et les prêts verts du secteur bancaire mondial ont dépassé la valeur du financement des combustibles fossiles. Il s’agit d’une première depuis la conclusion de l’Accord de Paris, fin 2015.
Selon une étude de Bloomberg, au moins 203 milliards de dollars d’obligations et de prêts ont été accordés, jusqu’au 14 mai 2021, aux entreprises et projets respectueux du climat contre 189 milliards de dollars de financements pour des projets impliquant les hydrocarbures. Les grandes banques se sont engagées à faciliter au moins 4 000 milliards de dollars de transactions durables et respectueuses du climat au cours de la prochaine décennie. L’étude s’est basée sur près de 140 institutions financières dans le monde.
Selon les analystes de S&P Global, une entreprise new-yorkaise spécialisée dans l’information et l’analyse financière, il faudra environ 3 000 milliards de dollars d’investissements annuels pour limiter le réchauffement au niveau prévu par l’Accord de Paris. Concrètement, l’investissement total dans les technologies propres et l’efficacité énergétique doit être multiplié par cinq, d’ici 2050, par rapport au niveau de 2015.