MDSI, de la maintenance à la formation informatique
En 2021, le groupe MDSI a enregistré une hausse de près de 10 % de son chiffre d’affaires. Soit 6,6 millions d’euros sur l’ensemble de ses activités : la maintenance et la sécurité informatiques avec MDSI à La Réunion et sa filiale mahoraise AMCI (rachetée en 2012), l’hébergement et le stockage avec RunCloud et la formation avec Expernet. « Notre croissance tient essentiellement à un pic conjoncturel de notre activité de services, analyse Marc-Henri Ravaux, le gérant de MDSI. Avec le télétravail lié à la covid-19, nous avons dû déployer entre 4 000 et 5 000 postes portables sécurisés. Les périmètres des contrats ont par conséquent été révisés pour proposer un service premium all inclusive (tout inclus) à nos clients. »
Parmi les 150 clients réunionnais, 90 % appartiennent au secteur privé, dont quelques grands comptes. Depuis plusieurs années, ceux-ci font de plus en plus appel à RunCloud, la filiale de MDSI lancée en 2015, spécialisée dans l’hébergement et le stockage. « Les freins psychologiques semblent avoir été levés. Les entreprises ont compris qu’il était préférable d’externaliser leur gestion informatique dans nos deux data centers (centre de données), l’un au Port, l’autre à Saint-Pierre. Leurs données sont sécurisées et répliquées de l’un à l’autre toutes les cinq minutes ! »
Avec le rachat d’Expertnet en 2015, le groupe MDSI a décidé de miser sur un autre enjeu central de l’informatique et du 2.0 dans la zone océan Indien : la formation. « Nous avons commencé avec un catalogue de formations continues (bureautique, systèmes & réseaux, cybersécurité…). Puis, dès 2017, nous avons eu l’ambition de monter un véritable campus informatique, avec des formations diplômantes allant de Bac+2 à Bac+5. »
Cinq ans plus tard, Expernet dispose de son propre site au Port et forme plus de 250 jeunes en apprentissage par an. À la rentrée 2022, l’offre sera encore étoffée, avec des formations bac+3 à bac+5, en marketing digital cette fois. « En prenant cette voie, nous anticipons un besoin, une nécessité même, dont les entreprises réunionnaises prennent petit à petit conscience. »