« Transurfing » ou comment surfer sur la voie du succès
Ce nouveau concept à la mode ne représente pas une énième technique de développement personnel. Il s’agit plutôt d’une initiation en vue de mieux penser et agir… Et d’obtenir ce qu’on désire sans avoir à lutter contre soi-même.
Le concept Transurfing fut élaboré par un écrivain mystique russe contemporain : Vadim Zeland. Il raconte que Transurfing lui est apparu la première fois au cours d’un rêve ordinaire. L’auteur a écrit six tomes sur le sujet et a transformé la vie de millions de personnes dans le monde. L’approche met en lumière plusieurs procédés simples et pratiques de nature mentale et métaphysique. Quelques méthodes de développement personnel et de pensée positive sont remises au goût du jour. Par exemple, il relate qu’un désire puissant de quelque chose rend souvent l’objectif de plus en plus difficile à atteindre car émotionnellement lourd de ne pas pouvoir être atteint. En effet, un désir à lui seul ne mène nulle part. Transurfing nous explique qu’en accordant trop d’importance aux choses, nous créons un déséquilibre sur le plan énergétique qui se retourne contre ce désir.
DÉTERMINATION À AGIR ET À RECEVOIR
Ce n’est pas le désir qui apporte la réalisation, c’est l’orientation et la foi inébranlable vers le désir qui permet cette réalisation, et donc un processus libre de tout doute. La seule chose qui ait du sens, c’est d’avoir l’intention de choisir. Un choix n’est pas une demande inerte, mais une détermination à agir et à recevoir. Il suffit alors de se fixer des objectifs en leur associant un détachement émotionnel, ce qu’on retrouve aussi dans la philosophie du bouddhisme. Comme bien d’autres, Vadim Zeland insiste sur la réduction du discours mental en faveur de l’écoute de sa propre intuition, ce qu’a longuement exposé Eckart Tolle dans son enseignement.
Vadim Zeland part du précepte que nos pensées sont pure énergie et qu’elles influent sur la matière. Le monde représente alors notre miroir, il reflète ce nous pensons de lui. Si nous détenons des pensées négatives, remplies de doutes, il y aura de fortes chances pour que nous en fassions notre réalité. Si, au contraire, nous accueillons avec bienveillance tout ce qui nous arrive, la vie nous semblera au contraire plus facile. Il ne s’agit pas de se plonger vers un optimisme béat, mais plutôt de travailler une habileté à gérer notre réalité de manière intentionnelle. Vadim Zeland conseille de doser et de filtrer les informations de notre réalité, c'est-à-dire d’observer avec de la distance au lieu d’absorber émotionnellement l’information comme une éponge. Savoir pourquoi nous agissons et dans quel but.
LA VOIE DU MILIEU
Transurfing expose que, pour la nature, un être humain n’a pas plus d’importance qu’un lingot d’or ou qu’un brin d’herbe. C’est l’Homme qui attribue des valeurs d’importance. En repartant du principe que notre pensée est énergie, dès que nous attribuons trop d’attachement ou d’importance à quoi que ce soit, un défaut, une relation, un objet, une situation, nous créons alors un « potentiel en excès » qui déclenche le vent des « forces d’équilibrage » et nous recevons alors un revers qui n’a que pour but de rétablir l’équilibre. « Revenons sur la voie du milieu car l’importance travaille contre notre intérêt », propose Vadim Zeland. Cette importance que nous accordons à quoi que ce soit demeure inéluctablement un stresseur en puissance et c’est là qu’intervient un autre élément clé dans la mise en pratique de Transurfing : le ressenti et l’observation. En effet, en nous mettant en position d’observateur de nos ressentis et de nos pensées, nous devenons alors capables de reconnaître les signes révélateurs d’importance comme, par exemple, la gorge nouée, des spasmes ou un quelconque inconfort. L’importance peut se ressentir en interne quand elle est dirigée vers soi (fierté, vanité, culpabilité, honte, cupidité) ou à l’externe lorsqu’elle est dirigée vers une personne, un objet, une situation, notamment avec nos jugements. En plus de créer un potentiel en excès, l’importance génère un autre inconvénient majeur : celui de nourrir les balanciers. Qu’est-ce qu’un balancier ? Quand plusieurs personnes pensent dans une même direction, elles créent un balancier, une structure énergétique qui se matérialise peu à peu dans la réalité. Toute structure ou organisation commerciale, bénévole, gouvernementale, administrative, médiatique, familiale, religieuse ou autre, représente un balancier, puisqu’elle existe en recevant de l’énergie de ses salariés, adhérents ou de ses opposants. Sans eux, le balancier meurt. Nous vivons dans un monde de balanciers où chacun d’entre eux doit recevoir un maximum d’énergie, positive comme négative, dans le seul et unique but de se développer et grandir au détriment de l’individu, de la collectivité, de notre planète. Voilà pourquoi il est primordial de rechercher la voie du milieu et relativiser l’importance, quelle qu’elle soit.
Transurfing permet de travailler cette voie du milieu et ne constitue pas une loi absolue. Commençons par observer nos ressentis et nos schémas de pensées, ce sera déjà un grand pas vers le chemin de la vérité !
Olivier Malabiau
Ce consultant indépendant basé dans l’océan Indien est détenteur d'une maîtrise de sciences de gestion, mais s’est spécialisé dans la formation et la gestion des ressources humaines. Une expérience de vingt-cinq ans dans ce domaine, menée chez Casino, Mac Donald's, Carrefour, le groupe bancaire BPCE et le groupe malgache Siproma, l'ont conduit à croire fermement que la motivation des salariés et leur développement personnel demeurent des paramètres déterminants pour l'expansion économique des entreprises.