De la formation et un statut pour les artistesAbonné 

Le développement de l’industrie culturelle et créative passe forcément par la formation et la professionnalisation. Y compris pour des artistes déjà expérimentés qui se montrent parfois désinvoltes.

« C’est la seule chose que je sache faire ». C’est l’affirmation de Ti Kenzo, membre avec Bruno Raya du groupe OSB, l’une des formations phares de la scène musicale locale. Comme lui, ils sont nombreux ces artistes qui ont gravi les échelons grâce à la musique et qui ne savent faire que ça. Mais comme le souligne l’organisatrice de concerts Claire Le Lay, « ce sont des métiers qui demandent de la rigueur et de la discipline ». De même, pour le producteur de musique Stephan Rezannah, les artistes doivent prendre leur part de responsabilité dans le développement de l’industrie.

Souffrant souvent du manque de formation, de nombreux artistes font preuve d’une attitude désinvolte, ce qui a un effet négatif sur l’ensemble d’un secteur qui souffre encore d’une mauvaise réputation. L’aspect éducatif reste, en effet, primordial comme le soutient aussi Géraldine Hennequin, une autre productrice et entrepreneure culturelle. « Ceci afin que le monde artistique, et musical en particulier, puisse faire valoir une expertise ainsi que des références Ce contenu est réservé aux abonnés.
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