Indice de perception de la corruption 2022 : Madagascar progresse de cinq places
Chaque année, Transparency International (TI ) étudie l’indice de perception de la corruption (IPC) dans les secteurs publics des différents pays et territoires. Pour 2022, le rapport – rendu public le 31 janvier dernier – classe Madagascar à la 142ème place sur 180 pays, avec un score de 26 sur 100. Soit une progression de cinq places par rapport à l’année précédente, mais toujours très inférieure à la moyenne régionale (32 sur 100 pour l’Afrique subsaharienne).
Le score moyen de l’Afrique subsaharienne reste le plus bas du monde, perdant même un point cette année.
Les Seychelles (70) arrivent en tête de la région, et suivent, mais assez loin derrière, le Cap-Vert et le Botswana avec 60 points, et Maurice à 54 points, ex-aequo avec Malte.
Le Burundi (17), la Guinée équatoriale (17), le Soudan du Sud (13) et la Somalie (12) obtiennent les scores les plus bas de la région.
À la lumière de ces résultats, TI relève une situation « désastreuse » en Afrique subsaharienne : « La majorité des pays de la région n’ont fait aucun progrès contre la corruption, leur niveau restant le même et la quasi-totalité (90 %) obtenant un score inférieur à 50 », commente l’organisation non gouvernementale internationale d’origine allemande.
Comment est calculé l’indice de corruption
Depuis sa création en 1995, l’Indice de perception de la corruption est devenu le principal indicateur, à l’échelle mondiale, de la corruption dans le secteur public. Il permet de classer 180 pays et territoires en fonction de ce critère, en utilisant des données provenant de 13 sources externes, dont celles de la Banque mondiale, du Forum économique mondial, de sociétés privées de conseil et de gestion des risques, de groupes de réflexion et autres. Les scores attribués reflètent l’opinion d’experts et de personnalités du monde des affaires.