Julien Dujardin (Grand port maritime) : « Continuer à jouer dans la cour des grands »Abonné
Extension des surfaces de terre-pleins, réparation et déconstruction navales, stratégie à long terme : le nouveau président du directoire du Grand port maritime de La Réunion (GPMDLR), qui a pris ses fonctions en juillet, livre sa vision de l’avenir.
L’Éco austral : En provenance de Nantes-Saint-Nazaire, vous arrivez à Port-Réunion après une année de baisse du trafic, alors que la crise en mer Rouge s’installe. Comment analysez-vous la situation ?
Julien Dujardin : L’année 2023 a été marquée par la contraction économique mondiale et une baisse du trafic conteneurisé, après deux années de rattrapage post-covid. Puis, la crise en mer Rouge a commencé à nous impacter. Le trafic via Suez est en forte diminution, les compagnies préfèrent passer par le cap de Bonne-Espérance entre l’Europe et l’océan Indien. Les ports sud-africains sont donc très sollicités, ce qui génère, par débordement, un surcroît de trafic à Port-Réunion. Nous espérons toutefois que ce contexte est transitoire, mais la situation en mer Rouge ne va pas s’améliorer immédiatement et il n’est pas impossible que les compagnies fassent encore évoluer leurs schémas de desserte.
Vous prenez également vos fonctions après une longue période de tensions sur les terre-pleins à conteneurs. Port-Réunion est-il désormais à l’abri de la saturation ?
Notre espace reste assez contraint et nous misons sur l’aménagement de six premiers hectares de la zone arrière portuaire pour éviter le retour d’une situation délicate. Les études sont avancées, les travaux se dérou...
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