Moka-De Palmas lance la charcuterie de cerf
Moka, le lieu-dit, et De Palmas, le patronyme, vont ensemble depuis près d’un siècle. La famille possède une belle part de cet écart des Hauts de Sainte-Marie et y a implanté un élevage de cerfs de Java dans les années 1980. Trois cents têtes sont abattues chaque année, leur viande est commercialisée par des bouchers ou en grande surface, avec des pics de vente à Pâques, pour la fête des Mères et en fin d’année.
Le hasard a fait embaucher un ancien boucher-charcutier par l’exploitation De Palmas. De cette rencontre a jailli une idée. Pourquoi pas de la charcuterie de cerf ? Deux ans d’essais plus tard, en mars 2022, les premiers produits transformés étaient commercialisés sous une marque qui allait de soi, Moka-De Palmas. Jambon, rillettes, saucisson nature ou aromatisé : une viande haut de gamme donne forcément une charcuterie d’exception, surtout quand elle est préparée sans nitrite.
Yannick, le benjamin de la famille, porte le projet avec enthousiasme. « Nos cerfs ne sont pas tués en chasse, précise-t-il, mais abattus sans stress, ce qui donne une viande plus tendre et moins forte. De plus, nous y incorporons du rhum ou de la bière pour l’attendrir un peu plus et nous la fumons à froid, avec du bois de hêtre en sciure alimentaire. »
En sachets – ou barquettes pour les rillettes – les charcuteries Moka-De Palmas sont distribuées par des épiceries fines et des cavistes. Pour la viande, la maison propose du click and collect saisonnier, avec livraison sur des points de retrait à Moka, à Saint-Denis et dans l’Ouest.