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Madagascar

Orange Madagascar prône un « numérique responsable »

Chez Orange Madagascar, les engagements RSE se prennent aussi bien à l’externe, à travers la promotion de l’égalité numérique, qu’à l’interne à travers les différentes politiques de ressources humaines.

Quand on demande à Orange sa conception de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), elle renvoie à sa propre définition de ce concept qui est celle d’« une démarche vers un numérique responsable ». Comment cela se manifeste-t-il dans la pratique ? La directrice des partenariats et de la RSE d’Orange Madagascar, Dina Mallet, apporte des éclairages sur les fondamentaux qui constituent le socle de la politique RSE de l’entreprise.

Il s’agit de tenir compte de trois piliers de la RSE qui sont de limiter les impacts environnementaux, de développer les impacts sociaux positifs au niveau des communautés et de sécuriser l’impact économique afin de contribuer au développement sans négliger l’humain.

Activités de compensation

L’un des engagements d’Orange en externe est ainsi d’« agir pour l’égalité numérique ». C’est un engagement qui se manifeste à travers l’extension de la couverture réseau, des offres inclusives et des terminaux de qualité. Cela inclut des programmes pour accompagner les citoyens à acquérir et travailler leur insertion professionnelle dans les compétences numériques. Dina Mallet cite entre autres l’Orange Digital Center pour les jeunes startuppers ou encore les Maisons digitales pour le développement des compétences des femmes sans qualification ou sans emploi.

Atteindre le « net zéro carbone » est le second engagement en externe d’Orange. Cet engagement est en lien avec la contribution de cette entreprise dans la lutte contre le réchauffement climatique. Y parvenir l’amène à rechercher en permanence l’efficience énergétique de ses réseaux, à recourir aux énergies renouvelables et à déployer une économie circulaire, à travers la réutilisation ou le recyclage de ses équipements.

« En gros, la RSE en externe est une prise de responsabilité pour développer les impacts sociaux positifs dans les communautés auprès desquelles nous opérons, que ce soit à travers l’amélioration de leurs revenus ou encore l’entrepreneuriat. C’est une démarche qui nous permet de compenser les impacts de nos activités, à travers des initiatives comme le reboisement et la sensibilisation à l’environnement que nous entreprenons dans des écoles ou collèges ainsi qu’au sein de notre entreprise, notamment à travers les écogestes », souligne Dina Mallet.

Standards d’éthique

Mais la RSE est également un socle fondamental de l’organisation d’Orange. Elle passe par la gouvernance et le développement de l’humain et regroupe toute la politique de ressources humaines. Sans oublier la politique d’achat dans laquelle Orange exige de ses fournisseurs les mêmes standards d’éthique, de lutte anti-corruption et de respect des droits humains.

L’opérateur télécoms déploie a également sa politique de ressources humaines, avec une exigence de respect de la loi, de la règlementation et des conventions en interne, tout comme l’éthique et la diversité. « Toutes les approches qui visent le développement humain font partie de la démarche RSE. Nous ne pouvons pas faire de la RSE si l’homme ne se développe pas », insiste Dina Mallet. Elle indique qu’Orange a des contenus et des modules de formation en ligne et que chaque employé doit avoir son visa ou un certificat de formation. Les nouvelles recrues sont sensibilisées sur la démarche RSE de l’entreprise dès leur embauche.