VIKASH VENKIAH, DIRECTEUR DU SERVICE D’INFRASTRUCTURE INFORMATIQUE : Comment réduire la pollution numérique ?
Les Technologies de l’information et de la communication (TIC) sont à l’origine d’une importante pollution, longtemps méconnue. BIRGER. propose à ses clients les solutions les plus efficientes pour la réduire. Et réduire en même temps les coûts…
Quinze mille kilomètres. C’est la distance moyenne parcourue par une donnée numérique (mail, téléchargement, vidéo, recherche sur Internet) ! Selon une récente étude, nous produisons, tous les deux jours, autant d’informations que ce qui a été généré depuis les débuts de l’Humanité jusqu’à 2003 !
Ces quelques données, souvent méconnues, donnent le tournis. Mais elles permettent de mesurer l’impact lié aux nouvelles technologies. Une pollution invisible s’installe inéluctablement dans nos vies personnelles et professionnelles : la pollution numérique. Comment l’éviter ou la réduire au maximum alors qu’il paraît impossible, aujourd’hui, de nous passer de ces nouvelles technologies ? Si BIRGER. ne produit pas d’équipements, nous sommes toutefois des pourvoyeurs de solutions pour nos clients et partenaires.
Les datacenters se situent au cœur de notre écosystèmes social et économique. En se connectant en ligne ou à nos mails, on les mobilise constamment. Or ce sont de gros consommateur d’électricité. Comme ils chauffent énormément, on doit constamment les refroidir, ce qui demande beaucoup d’énergie. Ils représentent environ 1,5 % de la consommation électrique mondiale, soit environ 40 centrales nucléaires ! Et, surtout, 2 % des émissions de gaz à effet de serre sur la planète !
L’une des solutions majeures préconisées par BIRGER. est la virtualisation des serveurs. Concrètement, on divise un serveur physique en plusieurs serveurs virtuels uniques et isolés au moyen d’une application logicielle. Chaque serveur virtuel peut déployer indépendamment ses propres systèmes d’exploitation. Outre la réduction de la pollution digitale, cela permet d’avoir moins de serveurs, moins de place pour les héberger et donc moins de coûts de maintenance.
L’autre solution est de profiter d’un changement de parc informatique pour passer de disques durs mécaniques à des disques SDD. Ceux-ci sont plus rapides et moins énergivores.
Autre solution qui peut paraître surprenante : le recours aux bandes magnétiques. Dotées d’une capacité de stockage impressionnante (pouvant aller jusqu’à 45 TB de données), leur coût est moindre. Objets inertes et transportables, elles sont bien moins chères à produire et à utiliser car elles ne consomment rien quand on n’accède pas aux données.
Outre ces solutions techniques, BIRGER. se tient au côté de ses clients et partenaires pour faire évoluer leur comportement et les inciter à opter pour la sobriété numérique.Outre ces solutions techniques, BIRGER. se tient au côté de ses clients et partenaires pour faire évoluer leur comportement et les inciter à opter pour la sobriété numérique.
La durée de vie d’un ordinateur portable varie de trois à huit ans, mais, en moyenne, on les change tous les deux à trois ans. Nous proposons d’étendre au maximum la durée d’utilisation de ces outils. Elle est couplée à une offre de maintenance et de support élargie. On peut aussi augmenter la longévité des outils numériques en rechargeant son portable dès qu’il atteint 60 % ou 70 % de batterie pour qu’elle s’use moins vite, à éteindre le wifi et le bluetooth dès qu’on ne les utilise pas, et à réduire la luminosité de l’écran dès que possible.
Un email stocké, c’est l’équivalent carbone d’un sac plastique. C’est pourquoi BIRGER. recommande de vider régulièrement sa boite mail et sa corbeille. Pour rendre cette démarche moins fastidieuse, on peut ajouter un anti-spam et un archivage « intelligent » et automatique. Enfin, il faut prendre l’habitude de télécharger au lieu de consulter en ligne.