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Francophonie

Organisation internationale de la Francophonie : Paris ne soutient personne mais se dit favorable à un consensus africain

La secrétaire d’État française au Développement et à la Francophonie, Annick Girardin, a affirmé mercredi que la France ne soutenait aucun candidat au poste de secrétaire général de l'Organisation
internationale de la Francophonie (OIF),
tout en se disant favorable à un consensus africain.
« La France a déjà exprimé son souhait de voir les pays africains trouver un consensus entre eux pour présélectionner un candidat », a dit la secrétaire d’État devant la commission française des Affaires étrangères. « Nous ne soutenons pas quelqu'un officiellement — et non-officiellement non plus d'ailleurs », a-t-elle précisé.
Cinq candidats sont en lice pour succéder à l'ancien président sénégalais Abdou Diouf à la tête de l'OIF lors du sommet de Dakar fin novembre, parmi lesquels notamment Michaëlle Jean, ancienne gouverneure générale du Canada d'origine haïtienne, et l'ancien ministre des Affaires étrangères de l'île Maurice, Jean-Claude de l'Estrac.
Une règle non écrite veut que le secrétaire général soit une personne du Sud — certains estiment même qu'il doit rester une chasse gardée africaine –, alors que de nombreux postes de haut niveau sont occupés par des gens du Nord.
Annick Girardin a dit espérer que tous les pays membres se seront mis d'accord sur une candidature avant le sommet, « parce que sinon ça va polluer le sommet et les problématiques de fond », a mis en garde la secrétaire d’État.  
Basée à Paris, l'OIF compte une soixantaine de membres, en majorité issus du continent africain, et 20 observateurs.